La xylographie a été pratiquée dès le VIIe siècle en Chine, puis en Corée et au Japon.
En Europe, elle semble se développer à partir du XIVe siècle.
Les plus anciens xylographes découverts en Asie :
en Chine, - 650-670 : un exemplaire du Dharani sutra (en) découvert en 1974 à Xi'an la capitale de la dynastie Tang au Shaanxi. Un second daté de 690 à 699 reproduit le Snddharma pundarik. Le premier imprimé daté est le Sūtra du diamant de 868, livre bouddhique illustré, trouvé en 1907 par Aurel Stein dans les grottes de Mogao près de Dunhuang et conservé à Londres (British Library) ;
en Corée, - 704-751 : le Dharani sutra de la lumière pure de 63 × 8 cm, découvert en 1966 au temple de Bulguksa à Kyongju ;
au Japon, - 764-770 : une autre version du Dharani sutra, imprimé en chinois à un million d'exemplaires avec d'autres prières et scellé dans de petits stûpa en bois par l' impératrice Kōken Shōtoku, appelé aussi Hyakumantō Darani (百万塔陀羅尼). Plusieurs centaines de ces petits documents sont arrivés jusqu'à nous.Les plus anciens xylographes découverts en Europe :
le plus ancien exemple conservé de bois gravé pour la xylographie serait le bois Protat dont la date d'exécution remonterait au début du XVe siècle et conservé à la Bibliothèque nationale de France ;
les plus anciennes estampes xylographiques datées sont : la Vierge avec quatre saints de 1418 conservée à la Bibliothèque royale de Bruxelles ; le Saint Christophe de Buxheim de 1423 de la John Rylands Library de Manchester. Elles proviennent toutes d' Europe du Nord qui serait le berceau de cette technique.Les graveurs sur bois qui pouvaient être également dominotiers, cartiers, imprimeurs d' histoire, utilisaient la taille d'épargne sur bois, — en Europe, hêtre, poirier, noyer, au Japon principalement le cerisier — comme matrice et l' impression sur feuille de papier chiffon comme support.