Le mot bureau dérive de l' ancien français burel ou bure (du latin burellum) qui désignait une étoffe grossière au Moyen Âge. Par la suite, il désigne un tapis de laine dont on recouvrait les tables pour les protéger de l' encre et pour les changeurs de monnaie, l'étoffe atténuant le bruit des pièces.
Si le scribe dans l'Égypte antique écrivait assis au sol avec les jambes croisées, une position plus confortable fut acquise par la création d’un support adéquat au travail d’ écriture et d’enluminure ; surtout imposé par le passage de la gravure sur tablette à l’ écriture sur parchemin souple qui nécessita un support plus rigide.
L'écritoire, dont l’origine remonte logiquement à l’époque de l’ écriture sur parchemin et qui évolua au fil des époques :
le pupitre, du latin pulpitum : Petit meuble formé d’une ou deux planches inclinées, jointes par le sommet et portées par un ou plusieurs pieds, sur lequel on pose ce qu’il faut pour lire, écrire, dessiner, etc., permettant à un homme debout de pouvoir travailler. L’ image populaire bien connue est celle des moines copistes qui reproduisaient les documents dans les scriptorium.
l’écritoire à poser : évolution du pupitre avec la tablette inclinée et articulée qui ferme un petit coffre dans lequel est entreposé le nécessaire d’ écriture ( papier, encre, plume ) et qui était posé sur une table. Cet ustensile, qui existe encore dans certaines contées du tiers monde, est utilisé par l’ écrivain public pour établir le courrier des personnes en difficulté.
l’écritoire sur pieds : c’ est le coffre (précédent) muni de quatre pieds fixes ou d'un petit meuble plus étroit contenant des étagères fermées par une porte ou des tiroirs.
Le bureau se décline sous diverses formes à partir du XVIIe siècle :
la table bureau apparue sous Louis XIII, aussi désignée sous table à écrire ou bureau à plat.