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Le toit de chaume est un mode de couverture, constitué de paille de blé, de paille de seigle (ou glui), de tiges de roseaux (ou sagne) mais aussi de genêts et de bruyères.

Histoire

Le chaume a longtemps servi pour recouvrir les toitures rurales, voire urbaines (de là vient la dénomination de « chaumières »). Son utilisation était très répandue jusqu'à la fin du XIXe siècle en raison du faible coût du matériau et de l'isolation thermique qu'il procurait (les combles restent chauds en hiver et frais en été ).

Aux Pays-Bas et en Belgique, au XIXe siècle, on préfère les roseaux à toute espèce de paille pour couvrir les habitations, granges et étables. Bien que le roseau brûle facilement, il partage cet inconvénient avec la paille, il offre fraîcheur en été et chaleur en hiver. Un toit de roseau bien confectionné laisse passer moins de pluie et de neige qu'un toit de tuiles, son poids est bien moindre et n'exige pas de constructions aussi solide. Cette plante est donc estimée des constructeurs. Un bon toit de roseau comporte 30 cm d'épaisseur en haut et 34 en bas. Pour cela on a besoin de 3 bottes de 85 cm de longueur par mètre carré de surface.

La Normandie, le Berry et la Beauce privilégiaient la paille de blé tandis que le Massif central, la Bretagne, les vallées vosgiennes d'Alsace et le Midi pyrénéen préféraient la paille de seigle.

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