Quand il n' est pas employé dans une expression, le mot « toilettes » désigne le local appelé aussi cabinets ou « petit coin » (ou en Belgique la toilette ou le binoche) consacré à la discrétion et l' intimité du moment de soulagement volontaire des déjections corporelles : urine (vidange de la vessie), défécation (vidange du côlon), voire vomissement (vidange semi-volontaire de l' estomac ), sperme (vidange (éjaculation) masculine). Elles constituent une évolution par rapport aux moyens antérieurs voués au même usage, à savoir :
ceux concernant le receveur uniquement chaise percée, pot de chambre, seau spécial à couvercle (fer- blanc, émaillé puis plastique ) ;
ceux concernant la discrétion et l' intimité avec clôtures opaques de discrétion : latrines, feuillées, « cabane au fond du jardin », cabinet de chaise …
Le terme « toilettes » désigne donc aussi parfois l'élément receveur ouvert, permettant de s’assoir, vasque (souvent en forme de siège ), sauf pour certains évitant le contact direct de la peau des fesses avec leurs surfaces, comme les toilettes à la turque, incompatible ou difficile à l'usage pour les personnes à mobilité réduite.
Les toilettes à chasse d' eau (cuvette romaine) sont les plus courantes dans les pays développés. L' eau servant à évacuer les déjections est collectée dans une fosse septique ou envoyée aux égouts. Lorsque l' eau nécessaire à la chasse n' est pas disponible, on peut alors disposer d'autres systèmes comme les toilettes sèches et, en particulier pour une installation ponctuelle, les toilettes mobiles pouvant contenir des produits chimiques soit biologiques soit biocides.