En tant que moyen d'homicide, celui-ci est attesté dans la plupart des civilisations, car il entraîne une mort rapide, facile (il suffit d'avoir une corde et un poteau ou un arbre) et sans aucune effusion de sang. Dans le cas des condamnations à mort, la pendaison a un aspect exemplaire car elle se pratiquait en public et le corps restait sur le lieu de la pendaison plusieurs jours accroché à son gibet.
De nos jours, la pendaison est encore utilisée très souvent, surtout dans le cas de suicide, de peine capitale (notamment au Royaume-Uni, jusqu'à son abolition, ainsi qu'au Japon et dans la cité-état de Singapour) et plus rarement, de meurtre (dans la plupart des cas, quand le ou les meurtriers veulent faire passer un homicide pour un suicide).
Deux mécanismes peuvent intervenir en cas de pendaison par le cou :
pendaison avec chute (technique du Long drop) : l'arrêt net de la chute par la corde provoque une rupture des vertèbres cervicales ; l'arrachement de l'extrémité supérieure de la moelle épinière (le tronc cérébral) provoque une atteinte des centres nerveux qui commandent la respiration et certaines fonctions cardiaques, entraînant l'arrêt brutal de leur fonctionnement d'où une perte de conscience quasi instantanée ; le cœur peut en revanche continuer de battre un moment.
pendaison sans chute (ou de faible hauteur) : le mécanisme de la pendaison est la strangulation, la compression du cou entraînant selon le niveau de pression exercé :
la compression des veines jugulaires, empêchant le retour du sang depuis la tête vers le cœur, d'où un œdème et une cyanose visibles au niveau de la face et de la langue, et un œdème cérébral entraînant une perte de connaissance assez lente suivie d'un décès assez tardif.
la compression des artères carotides entraîne une ischémie cérébrale qui se traduit par une perte de connaissance rapide. Un cas particulier est la compression sur ces artères de capteurs de pression (les « glomi ») qui entraîne un ralentissement extrême et immédiat du cœur jusqu'à la syncope et l'arrêt cardiaque.