Monocotylédone - puzzles en ligne

Lilianae, Liliopsida, Monocotyledonae

Les Monocotylédones, Monocotyledonae, classe des Liliopsida selon la classification de Cronquist ou le super-ordre des Lilianae selon les classifications APG III et APG IV, sont un groupe monophylétique qui comprend, parmi les angiospermes ou plantes à fleurs, des végétaux dont la plantule typique ne présente qu'un seul cotylédon sur l'embryon évoluant en une préfeuille (ou éophylle), contrairement aux Dicotylédones qui ont deux.

On relève notamment parmi les monocotylédones :

les Orchidées, qui présentent des fleurs parmi les plus spécialisées pour la pollinisation,

les Palmiers ou Arecaceae,

les Bananiers (genre Musa),

les Graminées ou Poacées,

les Joncs, de la famille des Juncaceae.

Caractéristiques morphologiques

À leurs deux synapomorphies principales (un seul cotylédon et plastes des tubes criblés du type P II c) s'ajoutent les caractéristiques suivantes du faciès monocotyloïde :

racines : appareil racinaire souvent fasciculé, c' est -à-dire constitué de racines adventives d'égale importance et généralement non ramifiées. L'endoderme des racines de monocotylédones est en "fer à cheval", c' est -à-dire que les cellules de cette assise sont lignifiées sur les parois anticlines et sur la paroi péricline interne, donnant une forme de U en coupe transversale. La voie apoplastique est ainsi bloquée. Certaines cellules sont tout de même non lignifiées et permettent la circulation de l' eau et des solutés vers le cylindre central, elles sont appelées cellules de passage.

tiges : pas de formation de bois secondaire et absence d'un véritable tronc ; même si certaines monocotylédones ( palmiers, bananiers, Pandanus, Cordylines, Yuccas, Dracénas, Bambous, ravenala, phynakospermum, dasylirion,…) ont un port arborescent, on ne rencontre pas dans cette classe de vrais arbres au sens strict (tous sont des feuillus et des conifères, qui sont tous des dicotylédones et des gymnospermes), la tige des palmiers étant appelée un stipe. Les faisceaux libéro-ligneux sont implantés sur plusieurs cercles concentriques, à l'inverse des dicotylédones, pour lesquels la disposition de ces faisceaux est uniquement sur un seul cercle. Des faisceaux de fibres faites de cellules de sclérenchyme allongées donnent une grande résistance à la traction.

feuilles : habituellement simples et allongées, parfois pennées, rarement composées (Arisaema), présentant le plus souvent (la parisette, la salsepareille, le tamier, la Goodyère rampante font l'exception) des nervures parallèles, leurs connexions latérales plutôt peu nombreuses étant peu ramifiées ; ces feuilles ont constitué, selon des botanistes, des phyllodes (pétioles aplatis en limbe selon la théorie du phyllode pétiolaire de de Candolle en 1827, supportée par Agnes Arber en 1918 mais désormais réfutée).

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