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Les Illuminations est le titre d'un recueil de poèmes en prose ou en vers libres composés par Arthur Rimbaud entre 1872 et 1875, et publié partiellement en 1886 puis, dans son intégralité, à titre posthume, en 1895.
Titre du recueil
Le recueil a été publié initialement sous le titre Les Illuminations en octobre 1886.
Les Illuminations, ou Illuminations
Il est devenu usuel de mentionner le titre du recueil sans article après l’ édition critique du recueil par Henry Adrien de Bouillane de Lacoste chez Mercure de France, en 1949, sous le titre Illuminations : Painted plates. Bouillane de Lacoste a choisi ce titre, après une longue correspondance avec le premier éditeur des Illuminations, Félix Fénéon, en raison du sens anglais possible de ce titre, tel que Paul Verlaine, ami et amant de Rimbaud, l’a évoqué : d'abord en 1878, dans une lettre à Charles de Sivry, Verlaine a écrit « Avoir relu "Illuminations" (painted plates) du Sieur que tu sais » ; puis en préface de l' édition originale de 1886 aux éditions de La Vogue, il a confirmé que « Le mot Illuminations est anglais et veut dire gravures coloriées, — coloured plates »,.
Au XXIe siècle, le chercheur en littérature française Steve Murphy a plaidé pour la réhabilitation du titre complet.
La correspondance et les notices de Verlaine, à condition de se reporter aux documents originaux, montrent que celui-ci met tantôt l'article en italique, tantôt non, et qu'il procède ainsi pour beaucoup d'autres titres. Il faut également apprécier le fait que, de 1886 à 1895, Verlaine n'a jamais protesté contre cet article.
Intertextualité
Le titre Les Illuminations évoque un rapprochement significatif et ambitieux, de la part de Rimbaud, avec d'autres fameux recueils antérieurs, représentatifs de la modernité poétique du XIXe siècle et du romantisme : les Méditations poétiques (1820) d'Alphonse de Lamartine et Les Contemplations (1856) de Victor Hugo.
Rédaction
On a longtemps cru que les poèmes en prose composant ce recueil avaient été écrits avant Une saison en enfer. Cette idée a été renforcée ( et non pas créée) par le témoignage d'Isabelle Rimbaud qui voulait faire passer Une saison en enfer pour le testament littéraire d'un frère répudiant ses égarements de poète.